Les monts bleus de l’Argos – Leporello
30x65cm , coutures machine sur papier
C’est une note d’Albert Camus dans ses carnets N°3 (@Editions Gallimard ) qui m’a inspirée , il y décrit la chaine de montagnes visible depuis le site archéologique de Mycenes en Grèce.
J’ai choisi de traiter ce sujet de façon épurée , au fil et à la machine à coudre. Ce travail de couture me parait idéal car il permet de traiter le paysage en inversé de chaque côté du livre. Les fils sont de 3 couleurs différentes car d’après ce que j’ai pu observer sur place, les vapeurs sont toujours bleues à l’arrière puis de plus en plus noires au fur et à mesure qu’elles sont proches de nous.
La couverture est réalisée dans un papier murier où sont imprimés des arbres bien alignés, comme le sont les oliviers là bas « alignés en rangées serrées jusqu’à la mer »
En préparation de l’exposition Noir Bleu des Essarts à Bram, je revisite ce livre objet pour une installation cette fois.
Papier de soie, papier calque, papier indien, tarlatane, grès
30x8x12cm
Papier de soie et tarlatane environ 20x10cm (collection privée)
Coton crocheté ( DMC), intissé de coton imprimé poème sequins, fils
Pour le thème 2018 de Délires de Livres, « l’Art est dans la Rue » il m’a paru comme une évidence de partir sur mes souvenirs de voyage à Cuba.
En effet, l’art est partout dans la rue à La Havane. Yeux et oreilles sont sollicités en permanence. Lors de mon séjour là-bas en 2017, j’ai aimé photographier les fresques des murs. Par la suite, Paule-Elisabeth Oddéro m’a fait la faveur de quelques poèmes sur Cuba.
Il en ressort un livre-objet intitulé CUBA SI.
Photographies et poèmes sont imprimés sur du papier indien ultra fin, comme du tissu, cousu sur un rouleau de papier coton plus épais.
Chaque rouleau se ferme par une écorce de palmier, réinterprétation d’un cigare, bagué par un lé découpé dans un billet de 3 pesos cubain à l’effigie du Che.
4 cigares dans une boite en bois forment ainsi un livre unique. (19,5×20,5x5cm)
Pour la consultation durant l’exposition, et afin de ne pas manipuler les cigares, 4 petits livrets supplémentaires ont été réalisés. Ils comportent à l’identique des cigares les impressions sur papier poèmes et des photographies.
Exposition à la galerie l’ECU de France, Viroflay en 2018
Extraits de la tragédie provençale « la Reino Jano » par Frederic mistral, comportant
des descriptions de paysages de Provence et Mer Méditerranée.
(Fermé 11x20cm / Ouvert 50×20 cm)
Exposition au Chateau de Maintenon pour le Festival du Légendaire 2017.
Bottes en intissé de coton, papier de soie, ficelle de papier imprimé « Je n’ai pas peur de l’ogre »
Installé au Chateau de Maintenon en 2017 pour le Festival du Légendaire (Commisariat AM’Arts)
Cagette, rubans de mots sur calque, ruban de satin, papier coton et huiles/encres sur papier coton)
Livre objet, impression sur origami
Secouez la boite pour lire les poèmes sur chaque face des bateaux
Boite plexi 17,5x13x21cm
Suspension – Oiseau papier de soie et divers éléments – guirlande poétique
Moineau franc piaf pierrot
Redoutable appétit
Dans le fourmillement de mon bec en silence
Je dévore les lieux qui me sont inconnus
Si le temps me nourrit
La terre en est absente
Pas d’écho pas de sol
Je suis libre et je meurs
Paule-Elisabeth Oddéro
Guepière 35x35x60cm
Poème imprimé à l’intérieur sur papier japonais 14g et sur calque cousu sur ruban noir
(Réalisé pour Délires de Livres 2013 – Chartres- Am’Arts)
COMPTINE DE LA GUEPIERE
Tisse tisse de tes doigts fragiles
Ce cœur tout enchevêtré
Bel oiseau pique le miel et compte jusqu’à douze
C’est minuit c’est midi et c’est l’après-midi
Car pas d’après minuit
Pour ce cœur dénoué
Dans l’instant alerté
Paule-Elisabeth Oddéro
Gants de mariée coton crocheté – poème imprimé sur calque et cousu – fil blanc – sequins
(Réalisé pour Délires de Livres 2013 – Chartres- Am’Arts)
LA MAIN GANTEE DE L’AUBE
Sur la colline d’En Calcat
Les pierres se sont mariées au sol
Elle a couru elle a couru
Et elle ne savait pas son nom
Plus elle courait
Moins elle savait
Quelqu’un lui a tendu la main
La main fragile et distanciée
C’est l’éclat du regard acéré
De la buse
Qui met fin à la course
Dans les couleurs du soir
Se dessine le front des dentelles de l’aube
Paule-Elisabeth Oddero
Poème « les désirants du parc » de Paule-Elisabeth Oddéro imprimé sur calque , collé et cousu sur 250 mètres de ruban de satin. Bobines anciennes de filatures en bois.
Mon premier livre-objet.
Papier de soie, divers poèmes écrits, cousus ou collés, rubans, alpaga.
Montrés à l’exposition PAPIERS – Ecu de France, Viroflay, 2014