dessins cousus

JARDINS SECRETS

Coutures sur papier 

PLATE-BANDES / BOUQUETS / A ROSE IS A ROSE / JARDINS 

Mon travail de dessin au fil sur papier s’inscrit dans une recherche artistique qui interroge les frontières entre art contemporain et artisanat, utilisant la machine à coudre comme un outil de création plastique.

J’utilise un papier 100% coton aux qualités organiques qui engendre une interaction dynamique entre le matériau et la technique, où les accidents (trous, bourrages, tension du fil etc…) deviennent des éléments constitutifs de l’oeuvre. 

A travers cette pratique, je vise à créer une architecture visuelle, enrichie par mes inspirations sur la nature, en résonance avec mes explorations graphiques globales.  

Le salon bleu - 9 formats 30x40cm
prairies roses et vertes 22x22cm
Plate- bandes - 9 formats 30x40cm
Plate bandes 58x76cm
Forêt et Bouquet 20x20cm
Plate-bandes 20x20cm
plates bandes 20x20cm #10 (Hyeres)
Hachures 30x40cm
Forêt 40x50cm
prairie 20x20cm
prairie 20x20cm
prairie 20x20cm

Coutures / broderies sur lin 

 MOUSSES

Janvier 2024, j’installe MOUSSES au Grand Atelier à Croix Rousse (Lyon) 

C’est un paysage organique évoquant la croissance et la diversité des mousses.  L’utilisation du lin lavé cousu de lés de coton est un lien entre art appliqué et beaux-arts, un « support-surface » mettant l’accent sur la matière et du motif. Cela me permet aussi d’envisager un accrochage à l’extérieur.

LA PROLIFERATION DES MOUSSES

La prolifération des mousses , broderie main sur lin lavé, 110x148cm, 2024.

Ce travail a été mené entre février et juin 2024. Il évoque la douceur et la fragilité des mousses. Les motifs organiques semblent se ramifier, se développer sur le tissu, comme dans la nature. 

Pour enrichir la proposition artistique et jouer avec l’espace,  j’ai choisi un support grilllagé qui permet différents accrochages. Par exemple, une forme symbolique de rocher.

Le jardin a toujours été pour moi un espace propice au recueillement, aux songes et au repos. C’est un lieu où je me sens connectée à la nature, et où je trouve la paix intérieure. La grâce des végétaux, et en particulier celle des mousses, m’a toujours fascinée. Leur rondeur, leur douceur, et surtout leur capacité à apporter l’apaisement sont des qualités que j’ai voulu évoquer dans cette pièce. 
Démarrée en février  2024, cette œuvre a déjà nécessité des centaines d’heures de travail, et pourtant, je la considère comme éternellement inachevée. 
Installation : j’ai placé cette broderie sur une structure qui évoque un rocher, représentant à la fois la force et la vulnérabilité de la nature. Ce rocher est suspendu par des fils transparents dans une structure de tasseaux de bois , évoquant une cabane,  un refuge protecteur. 
La dimension de l’« inachevé » dans la pièce brodée renforce cette notion de refuge. En considérant l’œuvre comme éternellement inachevée, je souligne que le jardin, tout comme notre processus intérieur, implique un développement continu. Ce caractère évolutif transforme le refuge en un lieu d’expérimentation et d’épanouissement, soulignant que chaque moment passé dans cet espace créatif est une occasion d’explorer de nouvelles dimensions de soi.
J’invite ainsi  le spectateur à contempler non seulement l’œuvre mais aussi l’espace qu’elle occupe. Le dialogue entre l’espace de la cabane et l’ouverture au paysage environnant renforce l’idée que le jardin—et ce qu’il représente—n’est pas seulement un lieu d’évasion, mais un point de départ pour trouver l’équilibre intérieur.