Je me plie au vent de cette histoire

J’ai redécouvert l’origami au cours d’un dîner organisé par L’écu de France à l’issu du vernissage de l’exposition Papier en janvier 2014. Il y avait là des virtuoses qui sortaient sans arrêt de leurs poches des petits bouts de papier pour les transformer en origamis de toutes sortes. Cela m’a amusée et donné envie de fabriquer les petits bateaux de mon enfance.

J’ai démarré avec un filet: dispositif flottant joyeux qui concentre en certains points origamis et autres poèmes de Paule Elisabeth Oddéro.

Je l’ai installé à Dubai en 2014 lors d’une exposition. Cela a donné lieu à des échanges intéressants avec les visiteurs : ceux qui étaient d’accord pour faire un nouvel origami comportant un poème de leur choix et dans leur langue maternelle pouvaient choisir un des miens. Cet échange était gratuit, bon enfant et sympathique. J’en garde les traces dans un cahier, peut-être un jour en ferai-je quelque chose. 

 

 

 

 

Troc d’origami poétiques. 

Galerie Fatma Lootah – Bastakia Dubai – mai 2014 

 

Le visiteur écrit un poème de son choix sur un papier A4 et accepte de me céder son image en vue d’une exposition ultérieure En échange, il peut choisir un des origamis exposés  

Son texte sera par la suite ornementé et conservé en tant qu’archive (Nom, date et lieu de rencontre).

 

Puis vint le vers de Paule-Elisabeth Oddéro « Je me plie au vent de cette histoire »

C’était un vrai cadeau pour moi, j’ai eu envie de l’afficher partout !

En même temps par hasard, je découvrais ce papier dégradé rouge et voilà comment les pliages d’origami ont démarré. 

A raison d’une centaine par semaine, entre la poire et le fromage sur un coin de table .

 

 

En 2017 des ateliers sont organisés pour répondre aux différentes installations , 6000 origami sont pliés ! 

Merci à tous les contributeurs ! 


Pour en savoir plus au sujet de mon travail autour des migrants en Méditerranée :

https://nathalieleverger.fr/work/je-tu-il/

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